« Vivre continuellement au point d'impact de deux langues fait de l'esprit une sorte de camaïeu. Aller passer quelque temps dans une de ces villes dorées où les gens vivent, parlent et meurent sans se douter du bonheur qui est le leur de vivre, parler et mourir dans une langue puissante et unique, je le savais maintenant: c'était nécessaire. Sinon, on risquait d'oublier que, quelle que soit la langue, il y a des mots qu'on cherche toute sa vie. » (Monique LaRue, Copies conformes, Montréal, Éditions Lacombe, 1989)
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