« Il est bon de parler plusieurs langues, de nouer des amitiés étrangères, de se créer des souvenirs dans le plus de contrées possibles: c'est échapper, si peu que ce soit, à l'obsession des frontières, pour sa très petite part, à la formation de cette patrie européenne, qui n'est d'ailleurs, comparée à l'étendue du monde, qu'une bien étroite patrie.» (Marguerite Yourcenar, "L'improvisation sur Innsbruck", En pèlerin et en étranger - 1929, Gallimard, 1989)
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