« Impossible pour l'écrivain de se situer tout à fait dans sa ou ses langues, de faire corps avec sa langue natale ou maternelle, d'habiter complètement son nom propre ou sa propre identité, impossible de coïncider avec soi-même ou avec un quelconque fantasme d'unité du sujet, impossible peut-être même d'occuper une place de sujet autrement que dans l'écriture. » (Régine Robin, Le Deuil de l'origine. Une langue en trop, la langue en moins, Paris, Presses universitaires de Vincennes, 1994, p. 9)
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